Récession

C'est celui qui dit qui l'est ?

Trois crises

« Le monde a peur et beaucoup de français aussi. » Voilà le début d’une Tribune de Laurent Fabius dans le journal Le Monde, reprise dans le site national de Changer A Gauche.

Crises de l’argent fou, de l’Europe et de la politique Sarkosyenne.

Europe

L’Europe ultra libérale a du mal à faire face à la crise : Libération.

Pire qu’aux États Unis.

Solidarité

Quand il y a besoin d’argent, ce gouvernement à une religion bien définie : faire payer les petits. Par exemple avec l'épargne du livret A. Les détails dans Le Figaro.

Les petits épargnants vont gentiment voler au secours des golden boys.

Quant au logement social, on verra plus tard. 

Maxi crise

Quand les politiques refusent de prendre en charge la dérive hallucinante des marchés : Le Figaro.

Ce sont encore les petits qui vont payer pour les gros.

Chiffres têtus

Au bout d’un moment, les chiffres se rebellent. On a beau promettre monts et merveilles pour la croissance, le chiffre baisse en permanence. C’est la même chose pour le chômage : Le Figaro.

Le verbe ne suffit pas.

La Poste pas rentable

La facture d’eau, de 46€, émise par une société privée le 23 juillet, est arrivée le 28. Vacances.

Le rappel est parvenu le 20 août. Toujours vacances.

Le rappel du rappel est un peu passé à la trappe.

L’avis de coupure s’est donc pointé avec une surtaxe de 105€.

Appelé dare-dare, la société privée dit qu’il faut obligatoirement un mandat compte à la Poste avec avis transmis par fax. Et donne un numéro de fax.

Je cours à la poste, après avoir tiré un peu de sous à un distributeur. Le postier émet le mandat compte et entreprend de passer le fax. Ca ne marche pas.

Il prend alors mon numéro de portable, pour me prévenir du succès ultérieur de l’opération. Et je repars.

Le postier appelle une heure plus tard sur mon portable pour dire que décidément ça ne marche pas et me demande le numéro initial de la société privée. Il me dit qu’il est bien entendu prêt au remboursement. Je lui réponds qu’il peut en faire ce qu’il veut, du remboursement. Il se récrie et nous nous mettons d’accord pour les œuvres sociales de la Poste.

Il me rappelle une demie heure plus tard pour dire qu’il a tout réglé, la société privée n’ayant pas initialement communiqué le bon numéro de fax. Je remercie du fond du cœur.

Ce postier n’a vraiment aucun sens de la rentabilité.

Ah bon, c’est encore un service public ?

Pardon, je me suis un peu laissé aller à faire long.