07/11/2006
Dernier débat télévisé
Une vraie vision socialiste, une vraie vision de gauche, une vraie vision européenne solidaire, une vraie vision politique, un vrai projet, un avenir véritable pour tous, avec trois facettes.
À chacun de déterminer la plus brillante. La mienne c'est totalement Laurent Fabius.
À chacun de déterminer la plus brillante. La mienne c'est totalement Laurent Fabius.
22:15 Publié dans Campagne | Lien permanent
06/11/2006
Au secours d'une victoire annoncée
Oh là, ça va mal ! Il faut faire appel à Jack pour essayer de d’arrêter l’hémorragie.
L’argument principal reste le même : c’est la seule qui peut gagner. Voilà qui n’est pas très argumenté, c’est plutôt de la communication pure. Mais la communication, ce n’est pas si simple à régenter, en particulier par gros temps, quand le vent siffle.
En plus, il faut gagner au premier tour, le second promettant d’être assez périlleux.
La meilleure raison enfin, c’est qu’elle est une femme. Imparable en effet.
Si, par hasard, la tête des sondages changeait, que va-t-il se passer ?
L’argument principal reste le même : c’est la seule qui peut gagner. Voilà qui n’est pas très argumenté, c’est plutôt de la communication pure. Mais la communication, ce n’est pas si simple à régenter, en particulier par gros temps, quand le vent siffle.
En plus, il faut gagner au premier tour, le second promettant d’être assez périlleux.
La meilleure raison enfin, c’est qu’elle est une femme. Imparable en effet.
Si, par hasard, la tête des sondages changeait, que va-t-il se passer ?
08:00 Publié dans Campagne | Lien permanent
04/11/2006
Avoir peur du peuple
Je cherchais quelque chose d’intelligent à dire sur la représentation citoyenne. Je n’ai pas trouvé mieux que Michel Charasse dans le Figaro :
"Avoir peur du peuple, c'est refuser l'élection et la sanction du suffrage universel. Aujourd'hui, c'est la mode : on multiplie les conseils, les comités, les commissions, les hauts conseils de ceci et de cela, qu'on rend même « indépendants », sans que l'on sache d'ailleurs à l'égard de qui et de quoi. Depuis plusieurs années, on cherche par tous les moyens à donner le pouvoir à des non-élus pour éviter et contourner le suffrage universel. Des peureux et des battus, des riches, des prétentieux, certains intellectuels, des ratés, et j'en passe, veulent gouverner sans l'onction du peuple. C'est contraire aux principes fondamentaux de la République. On ne peut tout de même pas soutenir tous ces froussards, nostalgiques du vote censitaire.
Les propositions de Mme Royal sont peut-être au premier abord populaires, mais si on réfléchit un peu, on voit vite que le paquet est plus beau que le cadeau !"
"Avoir peur du peuple, c'est refuser l'élection et la sanction du suffrage universel. Aujourd'hui, c'est la mode : on multiplie les conseils, les comités, les commissions, les hauts conseils de ceci et de cela, qu'on rend même « indépendants », sans que l'on sache d'ailleurs à l'égard de qui et de quoi. Depuis plusieurs années, on cherche par tous les moyens à donner le pouvoir à des non-élus pour éviter et contourner le suffrage universel. Des peureux et des battus, des riches, des prétentieux, certains intellectuels, des ratés, et j'en passe, veulent gouverner sans l'onction du peuple. C'est contraire aux principes fondamentaux de la République. On ne peut tout de même pas soutenir tous ces froussards, nostalgiques du vote censitaire.
Les propositions de Mme Royal sont peut-être au premier abord populaires, mais si on réfléchit un peu, on voit vite que le paquet est plus beau que le cadeau !"
08:35 Publié dans Campagne | Lien permanent
03/11/2006
Unanimisme
Dans un dernier sursaut, devant une baisse énorme des sondages, il est souvent de bon ton de réclamer une unanimité de façade en faisant voter pour son candidat dès le premier tour, suivant la règle simple : qui doit gagner en sondage va gagner le scrutin.
Il n’est de meilleur façon de désintéresser les citoyens de la politique, la réduisant à des petits jeux de pouvoir sans idées, mais avec des enjeux personnels. Il ne s’agit pas de voter Bianco ou Noirot.
Au contraire, il faut s’exprimer naturellement et librement, voter pour ses idéaux, ses véritables espoirs, loin des solutions fallacieuses qui semblent couler de source. N’ayons pas peur du scrutin.
C’est l’objectif même de la démocratie. Ne le dévoyons pas.
Il n’est de meilleur façon de désintéresser les citoyens de la politique, la réduisant à des petits jeux de pouvoir sans idées, mais avec des enjeux personnels. Il ne s’agit pas de voter Bianco ou Noirot.
Au contraire, il faut s’exprimer naturellement et librement, voter pour ses idéaux, ses véritables espoirs, loin des solutions fallacieuses qui semblent couler de source. N’ayons pas peur du scrutin.
C’est l’objectif même de la démocratie. Ne le dévoyons pas.
10:18 Publié dans Campagne | Lien permanent
30/10/2006
Lula !
C’est Lula ! Avec 60,8% des suffrages exprimés, Lula retrouve la présidence du Brésil. Il a mené une campagne résolument à gauche et il a déclaré immédiatement vouloir « gouverner pour tous, mais les pauvres auront la préférence ».
L’Amérique latine est vraiment sur la voie du progrès.
L’Amérique latine est vraiment sur la voie du progrès.
11:00 Publié dans Campagne | Lien permanent
28/10/2006
Le peuple
C’est vrai, le débat ce n’est pas toujours facile. Mais la politique, c’est comprendre et convaincre. Comprendre ce que disent les autres et les convaincre que ce que l’on dit est juste.
Il ne suffit pas de reprendre deux ou trois problèmes et de leur proposer des solutions simplistes pour construire une politique durable. Il faut confronter ses idées au peuple. Lorsque le peuple n'en veut pas, il faut savoir évoluer.
Pour être populaire, il ne faut pas avoir peur du peuple.
Il ne suffit pas de reprendre deux ou trois problèmes et de leur proposer des solutions simplistes pour construire une politique durable. Il faut confronter ses idées au peuple. Lorsque le peuple n'en veut pas, il faut savoir évoluer.
Pour être populaire, il ne faut pas avoir peur du peuple.
08:50 Publié dans Campagne | Lien permanent
27/10/2006
Zénith
Grand débat hier au Zénit de Paris, avec les trois candidats. Plus de 6000 militants avaient fait le déplacement. Forte chaleur !
Exercice assez bizarre dans la mesure où la presse n’est pas admise à prendre des images et dans la mesure où les questions sont identiques.
Il est alors très facile de trouver partial un compte rendu oral fait par des journalistes spécialistes de l’applaudimètre ou du sifflomètre.
Belle réussite en tous cas pour le Parti Socialiste qui sait mobiliser ses militants, présenter les différentes idées et offrir un véritable choix.
Exercice assez bizarre dans la mesure où la presse n’est pas admise à prendre des images et dans la mesure où les questions sont identiques.
Il est alors très facile de trouver partial un compte rendu oral fait par des journalistes spécialistes de l’applaudimètre ou du sifflomètre.
Belle réussite en tous cas pour le Parti Socialiste qui sait mobiliser ses militants, présenter les différentes idées et offrir un véritable choix.
10:39 Publié dans Campagne | Lien permanent