07/05/2006
Interopérabilité
La reproduction des œuvres de l’esprit, musicales ou autres, a beaucoup évolué ces dernières années.
Thomas Alva Edison a commencé à enregistrer de la musique et des sons sur un cylindre de cire, fort volumineux. Le disque 78 tours, puis microsillon a repris la même idée, mais à plat. Et là catastrophe, impossible de lire les cylindres sur un tourne-disque !
Puis on est passé à la cassette, avec plusieurs standards, celui de Philips finissant par l’emporter, mais il était de même impossible de lire les cassettes Stéréo8 sur un lecteur de mini-cassettes. Et les 45 tours ne rentraient pas non plus dans ces lecteurs !
Puis le CD est arrivé, avec de nombreuses variations, qui ont vite périclité devant la norme de Philips, toujours lui. Je ne parle même pas du DVD où l’on a organisé des impossibilités de visionnement par le système des zones mondiales, la France étant en zone 2.
Il ne subsiste maintenant pratiquement plus de support matériel, mais il reste des méthodes de codage et de transmission, sur lesquelles il existe des droits.
Ceux qui avaient une rente de situation n’ont pas réagi assez vite. Ils font maintenant beaucoup de bruits pour garder leurs anciens avantages, résultats d’anciennes batailles commerciales intenses, dont ils étaient sortis vainqueurs en imposant leur standard.
Ils ont trouvé un biais : il faudrait que tout ça soit « interopérable » au nom des grands principes de la République et surtout que les droits des autres tombent dans leur escarcelle. La loi permettrait même de contourner les protections des autres, obligés de fournir gratuitement leur savoir faire. Il faudrait que le rouleau de cire rentre dans le lecteur portable !
Apple a proposé un système qui a eu un succès énorme et mondial, parce qu’il était simple, pratique et novateur. Les autres ont laissé passer le coche, mais ils avaient bien profité du bateau d’avant. Que dit l’Europe sur la question ? On n’entend pas grand-chose.
Il semble même que ceux qui hurlent en France aient signé un accord avec Apple pour les diffusions. Il vaut mieux être prudent et avoir deux fers au feu.
Ne nous trompons pas de cibles !
Thomas Alva Edison a commencé à enregistrer de la musique et des sons sur un cylindre de cire, fort volumineux. Le disque 78 tours, puis microsillon a repris la même idée, mais à plat. Et là catastrophe, impossible de lire les cylindres sur un tourne-disque !
Puis on est passé à la cassette, avec plusieurs standards, celui de Philips finissant par l’emporter, mais il était de même impossible de lire les cassettes Stéréo8 sur un lecteur de mini-cassettes. Et les 45 tours ne rentraient pas non plus dans ces lecteurs !
Puis le CD est arrivé, avec de nombreuses variations, qui ont vite périclité devant la norme de Philips, toujours lui. Je ne parle même pas du DVD où l’on a organisé des impossibilités de visionnement par le système des zones mondiales, la France étant en zone 2.
Il ne subsiste maintenant pratiquement plus de support matériel, mais il reste des méthodes de codage et de transmission, sur lesquelles il existe des droits.
Ceux qui avaient une rente de situation n’ont pas réagi assez vite. Ils font maintenant beaucoup de bruits pour garder leurs anciens avantages, résultats d’anciennes batailles commerciales intenses, dont ils étaient sortis vainqueurs en imposant leur standard.
Ils ont trouvé un biais : il faudrait que tout ça soit « interopérable » au nom des grands principes de la République et surtout que les droits des autres tombent dans leur escarcelle. La loi permettrait même de contourner les protections des autres, obligés de fournir gratuitement leur savoir faire. Il faudrait que le rouleau de cire rentre dans le lecteur portable !
Apple a proposé un système qui a eu un succès énorme et mondial, parce qu’il était simple, pratique et novateur. Les autres ont laissé passer le coche, mais ils avaient bien profité du bateau d’avant. Que dit l’Europe sur la question ? On n’entend pas grand-chose.
Il semble même que ceux qui hurlent en France aient signé un accord avec Apple pour les diffusions. Il vaut mieux être prudent et avoir deux fers au feu.
Ne nous trompons pas de cibles !
11:35 Publié dans Ensemble | Lien permanent