21/02/2006
République
C’est la chose publique, c’est-à-dire confiée à chacun. Elle ne se construit que si chacun est conscient d’y appartenir, d’en être le dépositaire et l’acteur.
Elle nécessite pour chacun la prise de conscience des autres, de tous les autres et de se poser la question de sa propre place et son propre rôle parmi les autres.
Elle ne peut se fractionner en communautés animées d’objectifs plus ou moins particuliers.
Elle rassemble tous ceux qui sont sur son sol et a aussi le devoir de prendre chacun en compte.
Fallait-il le rappeler ? Il semble que oui.
12:20 Publié dans Ensemble | Lien permanent
20/02/2006
Changement !
Le changement, c’est la vie. D’ailleurs contre le changement, c’est le conservatisme. La France est un vieux pays. Le siècle des lumières, c’est très lointain. Il faut changer !
La solidarité, c’est très ancien, trop ancien ! Changeons pour un individualisme de combat ! Un individualisme qui piétine les autres. Tout, pourvu que l’on s'en tire ! Seul ! Mais un individualisme qui laisse démuni à la moindre anicroche.
Faisons de la France un pays moderne, sans solidarité, au libéralisme ultramoderne. Un pays où chacun se débrouille, où naissent des regroupements localisés, destinés à écraser les plus faibles. Enfin voilà le vrai progrès, le retour à la seule logique qui compte, celle du plus fort.
Alors, non merci !
12:00 Publié dans Ensemble | Lien permanent
19/02/2006
Traité d'athéologie
Ce livre essentiel de Michel Onfray, publié chez Grasset début 2005, est sous-titré Physique de la métaphysique.
C'est l'expression passionnante d'un athéisme argumenté, construit, solide et militant.
11:40 Publié dans Livres | Lien permanent
Virus
Le virus arrive par la voie des airs. Imparable. À destination, il peut muter pour s’attaquer au genre humain. Mais dans quelles proportions ? Se transmet-il alors ?
Faut-il prendre des précautions ? Mais, beaucoup ou pas ? Lesquelles ?
Devant tant de questions, la science montre ses limites. Mais elle montre aussi qu’elle est indispensable pour évaluer le fléau. Merci aux fonctionnaires qui tentent de le faire.
La seule question réelle posée par les médias est : qui paye ?
On devrait plutôt se demander comment faire face solidairement à ce virus , comment répartir les risques et comment travailler ensemble à son éradication.
11:10 Publié dans Ensemble | Lien permanent
18/02/2006
Privilèges
En cet été 1789, les campagnes grondent et dans la nuit du 4 août 1789, à Versailles, les députés de l'Assemblée nationale constituante, dans un bel élan d'unanimité, proclament l’abolition des droits féodaux ou privilèges.
Le mot de privilège est cependant resté bien vivace. Nombreux sont les publicités, les cartes et autres objets racoleurs qui l'utilisent.
Et c’est vrai qu’une partie de la population, celle qui peut être privilégiée, trouve ça très bien.
Jusqu’à ce qu’un jour, l’autre partie lui montre fortement que ce n’est pas si bien que ça.
11:15 Publié dans Ensemble | Lien permanent
17/02/2006
CPE
Contrat ? Non, car il peut être rompu du jour au lendemain.
Précarité : Oui sûrement.
Exploitation : certainement encore plus.
Personne n'y échappera. Ah si, ceux qui vont de stages en stages très faiblement rémunérés.
Quel beau départ dans la vie !
C'est le retour au XIX ème siécle dit Marianne.
Les patrons réclament que les salariés prennent à coeur leur travail. Et si les patrons prennaient à coeur les salariés ?
Et si les salariés changeaient de patron du jour au lendemain ?
09:30 Publié dans Emploi | Lien permanent
16/02/2006
Bolkenstein
On peut maintenant travailler et vivre dans le monde entier. On est passé du tour de France des maîtres artisans au tour du monde. Le voyage dure au plus une journée et le téléphone fonctionne partout. Mais il faut y avoir accès !
Partout dans le monde, il faut pouvoir disposer d’un niveau de vie convenable et il faut pouvoir être inclus dans la vie sociale locale.
Mais on doit aussi garder des liens avec le lieu originel et là aussi pouvoir faire face à ses devoirs.
La méthode de rémunération du travail, satisfaisant à ces deux objectifs essentiels, se doit d’être la mieux-disante entre l’origine et le lieu effectif de travail.
Quant à l’Europe, c’est une autre idée. Il faut surtout que ce soit une Europe sociale.
17:55 Publié dans Emploi | Lien permanent